Toutefois si l’expertise médicale atteste d’un coup à la lèvre[7],[4], elle ne signale aucune autre trace de violence significative[7] sur le reste du corps[4]. Ils conduisent des poids-lourds[4], tandis que Jacqueline s'occupe de la réception[4]. », L'avant-veille du meurtre, le 8 septembre 2012, Pascal, le fils, s'est suicidé par pendaison[9]. Jacqueline Sauvage a été condamnée à dix années de réclusion par la cour d’assises du Loiret, en octobre. Il aurait ensuite exercé sur elle des violences physiques[22] : il l'aurait menacée puis frappée, et aurait arraché sa chaîne[3]. La condamnation de Jacqueline Sauvage, en première instance puis en appel, à une peine de dix ans d'emprisonnement, suscite des réactions d'incompréhension, dont la médiatisation provoque des débats sur la notion de légitime défense préméditée dans le cas de violences conjugales. Il a fallu réaligner. », « Non, je ne le savais pas. Il précise que « ça ne veut évidemment pas dire qu’elles n’ont pas existé, mais ce point entretient une certaine ambiguïté, d’autant que la quasi-totalité de la famille travaillait dans l’entreprise de transport du père »[87]. En 1989, Pascal et Fabienne rejoignent l'entreprise[3]. Il y a tellement une peur... », Ces prises de position sont antérieures à la démission de Christiane Taubira de son poste de ministre de la Justice. C'est aussi une femme qui est capable de répondre, de s'en prendre à la maîtresse de son mari, qu'elle va menacer avec un fusil de chasse[35], d'insulter une voisine, et faire preuve de violence[4]. Il n'existe pas de trace de cette main courante[4],[36]. Fin 2015, la légitime défense n'a été reconnue en France que dans un unique cas, celui d'Alexandra Lange. [Mis à jour le 29 juillet 2020 à 23h05] Le 23 juillet dernier, à la Selle-sur-le-Bied, dans le Loiret, Jacqueline Sauvage s'est... Une "décroissance" du Covid amorcée ? L'avocat Régis de Castelnau, auteur du blog Vu du Droit, dénonce dans cette affaire un « culte des coupables innocents[82] » orchestré selon lui par des médias prompts à contester les décisions de justice sans même prendre la peine de lire les dossiers judiciaires[82]. En 1966, elle donne naissance à sa deuxième fille, Carole, alors que son mari part faire son service militaire. Dans un article pour Le Figaro, le philosophe Robert Redeker a aussi contesté la grâce totale accordée par François Hollande à Jacqueline Sauvage[88]. Un groupe de 36 parlementaires relaie cet appel devant le Parlement et auprès du chef de l'État, avec comme objectif affirmé de légiférer. Ça arrivait souvent qu'ils s'accrochent, « Pascal mettait son père sur un piédestal. Le meurtre s'inscrit, selon elle et son avocate, dans un contexte de 47 années de violences conjugales[6], dont certaines le jour même[3]. Jacqueline Sauvage, qui incarnait la lutte contre les violences conjugales, est morte la semaine dernière. C'est au commissariat d'Orléans que ma plainte a été acceptée. elle indique qu'il n'y avait certainement pas suffisamment de preuves pour étayer la violence conjugale subie. Causes de la mort En 2012, Fabienne est licenciée[3] et Pascal poursuit l'activité avec son père[3]. Sur les circonstances entourant le chargement du fusil[4], l'intéressée explique, pendant sa garde à vue, être descendue chercher des cartouches[4]. Sur la même période 398 000 femmes sont victimes de violences et 10 % portent plainte. Je savais bien qu'il fallait dire quelque chose. ». Lors de la condamnation de Jacqueline Sauvage, il a été rappelé que selon la législation française, la légitime défense n'est admise que si la riposte est concomitante et proportionnée à l’agression préalable. En 1981, après le licenciement de Norbert « pour faute professionnelle », selon ce qu'elle a déclaré en première instance, et la cessation de ses propres activités, le couple achète un camion et démarre une activité indépendante de transport[20]. Aux violences de son mari, elle aurait dû répondre par un acte proportionné, immédiat et nécessaire. Décédée le 23 juillet 2020, Jacqueline Sauvage avait été totalement graciée par François Hollande en 2016, après avoir été reconnue coupable du meurtre d'un mari qui la battait. Le 10 septembre 2012, au matin, Jacqueline Sauvage et Norbert Marot se disputent au sujet de l'entreprise[3]. À ignorer les phénomènes d’emprise et les syndromes post-traumatiques pourtant reconnus par nombre de spécialistes ? Il dénonce « La légitime défense n'est absolument pas soutenable. Jacqueline Sauvage est accusée de meurtre avec préméditation. Les informations recueillies sont destinées à CCM Benchmark Group pour vous assurer l'envoi de votre newsletter. Compte tenu de l'engorgement de ces commissions[réf. Lors de la deuxième journée du procès, le 27 octobre 2014, un ancien employé de la société de transport de Norbert Marot fait état de relations de travail plus difficiles avec le père qu'avec les enfants[4]. Celle-ci recueille plus de 130 000 signatures en quelques jours[69]. Notre problème est que la Justice est muette. Pour expliquer qu'aucun voisin n'ait constaté la moindre trace de coup ni vu la moindre violence physique sur Jacqueline Sauvage pendant toutes ces années à La Selle-sur-le-Bied[réf. La famille de Jacqueline Sauvage a annoncé son décès, survenu le 23 juillet dans le Loiret. "Le décès de Jacqueline Sauvage est le rappel douloureux d'un drame conjugal qui avait bouleversé l'opinion publique. nécessaire], les délais sont compris entre six mois et un an. Les témoignages des voisins font état d'un climat de tension dans le quartier créé par Norbert Marot, homme colérique, prompt aux insultes et à la violence[3]. Un ancien camarade du père indique s'en être éloigné après avoir constaté qu'il se livrait à des attouchements sur ses filles : « Il avait un comportement étrange avec ses filles. Après sa condamnation en appel, le dernier recours est le pourvoi en cassation, qui ne porte jamais sur le fond, et juge seulement en droit. L'audience débute le 1er décembre 2015 à 9 heures[42]. L'affaire Jacqueline Sauvage est une affaire judiciaire française survenue en 2012, à la suite du meurtre de Norbert Marot, abattu de trois coups de fusil dans le dos par son épouse Jacqueline Sauvage le 10 septembre 2012. Je suis retournée chez mes parents. Les cinq jours de procès ne permettent « pas aux jurés de comprendre pourquoi aucune plainte n'a jamais été déposée, pourquoi aucun certificat médical n'établit les violences conjugales, pourquoi Jacqueline Sauvage est restée 47 ans auprès de son mari violent[40] ». Thomas Pesquet : à quelle heure est prévu son départ pour l'ISS ? Intelligence normale. Sommaire Mes pensées vont à ses proches", a déclaré Emmanuel Macron. Les trois filles du couple témoignent dans le sens de violences que leur père aurait commises sur leur mère et avancent que leur père a jadis abusé d'elles[7],[3]. Une vie brisée. Mais cette proposition n'est pas recevable juridiquement, notamment au regard de l'article 2 de la Convention européenne des droits de l'homme[57]. Livre "La vérité sur l'Affaire Jacqueline Sauvage - Contre enquête, édition Stock, page 262, Dernière modification le 15 avril 2021, à 15:41, relèvement exceptionnel de la période de sûreté, article 2 de la Convention européenne des droits de l'homme, « La libération de Jacqueline Sauvage rejetée par la justice », Jacqueline Sauvage : ses filles racontent l'enfer familial, « Jacqueline Sauvage en partie graciée mais toujours condamnée », Étude nationale sur les morts violentes au sein du couple (année 2014), Questions à l'Assemblée nationale - Question. Elle a cinq frères[3] et deux sœurs. Ainsi, le 28 octobre 2014, l'avocate générale la décrit comme étant une femme de caractère, intelligente, qui a toujours travaillé[4]. Elle avait été graciée en 2016 par le président de la République François Hollande. Néanmoins Jacqueline Sauvage a reconnu être allée, en 1992, au domicile de Laurence Cocusse, sa rivale à l'époque, pour lui faire peur avec une arme et l'avoir poursuivie jusqu'à la gendarmerie[31]. Beaucoup de femmes battues s'étaient reconnues en elle. Le président de la République[55] reçoit la famille de Jacqueline Sauvage le vendredi 29 janvier 2016 à l'Élysée[55]. Il « chahutait », selon ses termes, mais il leur touchait les seins et les fesses. Elle dit également avoir été violée par son père[4]. Elle est d'avis que le parquet général aurait dû communiquer sur les faits[94]. », « Je veux rajouter, par rapport aux violences conjugales, on croit que c'est facile de porter plainte. Jacqueline Sauvage dans une émission télévisée, le 20 février 2017. Article 720-2 du code de procédure pénale. M. Marot était un peu plus rustre. This occurred the day after Sauvage's son committed suicide. Il y a tout de même des réserves factuelles sur ces violences, car aucun élément matériel ne les atteste. Jacqueline Sauvage est morte à son domicile de La Selle-sur-le-Bied, dans le Loiret à l'âge de 72 ans. Sa peine est confirmée puisqu'elle est condamnée, le 3 décembre 2015, à 10 ans de prison ferme par la majorité des jurés après cinq heures de délibéré[14]. […] C'était un peu tendu entre le père et le fils. L'association Osez le Féminisme dénonce quant à elle le manque de prise en compte des violences conjugales dans les décisions de justice, notamment à propos de l'affaire Edith Scaravetti « Faisons-nous face à une nouvelle affaire Jacqueline Sauvage ? Il soulève comme point juridique qu'« il n'existe en effet nulle trace médicale des mauvais traitements qui auraient duré 47 ans, il n’y a jamais eu aucun dépôt de plainte, ni pour ces violences, ni pour les violences sexuelles alléguées par deux des trois filles de l’accusée »[87]. Dans une chronique vidéo du 6 janvier 2017, le philosophe Michel Onfray, arguant de son soutien aux jurys populaires, s'interroge également quant à la pertinence de la grâce totale accordée par François Hollande, qui remet en cause plusieurs décisions d'assises et de magistrats, et qui ouvre le droit à l’auto-défense et aux règlements de comptes personnels[90]. Anne Oger, François Guéroult, Chloë Cambreling et Eric Normand, Frédéric Chevallier, « Jacqueline Sauvage... le malentendu », dans. La comédienne Muriel Robin, qui l'a incarnée dans Jacqueline Sauvage : C'était lui ou moi, a réagi au décès de Jacqueline Sauvage au mircro d'Europe 1 ce mercredi 29 juillet. Elle explique ne pas avoir porté plainte pour les attouchements dont elle dit avoir été victime en raison d'un sentiment de honte, et parce qu'elle a « refait sa vie ensuite », elle s'est « auto-protégée »[4]. C'était un sale bonhomme. Les choses finissaient souvent en violence. Le troisième jour du procès Jacqueline Sauvage prétendra que son mari « est venu me chercher. »[97]. Le tribunal d'application des peines de Melun refuse la remise en liberté conditionnelle le 12 août 2016. La peine minimale de 10 ans de réclusion réclamée par l'avocat général (peine garantissant la réinsertion de l’accusée et une sanction suffisamment sévère pour qu'elle ne soit pas interprétée « comme un permis de tuer »)[47], est confirmée en appel pour meurtre aggravé (sur conjoint), avec une période de sûreté automatique et incompressible de cinq ans. L'expert balistique est dubitatif sur les tirs les yeux fermés : « Le canon se désaxe par rapport à l'axe de tir. ", L'avocat général Frédéric Chevallier dira aussi « J'ai trouvé qu'il y avait un silence assourdissant sur toutes les bêtises qui se disaient sur cette affaire. Une autre voisine indique, lors du procès en appel, avoir retrouvé Jacqueline Sauvage apeurée, tétanisée et ensanglantée dans une voiture, refusant de rentrer chez elle, mais obligée de le faire par son mari. Une première phase d'évaluation psychologique et médicale d'une durée de six semaines permet d'établir des rapports qui sont transmis à une commission pluridisciplinaire des mesures de sûreté, sous la direction du préfet du département et d'un bâtonnier, qui rend un avis[60],[25]. Une des anciennes compagnes du fils Pascal, qui s'est avéré violent, fait part en appel des difficultés et de l'inutilité de porter plainte, de l'absence d'aide et de la peur qui, selon elle, justifie l'absence de fuite de Jacqueline Sauvage[N 2]. Il regrette que « la vérité ne vend plus » et parle de « mensonges qui rassurent » et de « malhonnêteté intellectuelle qui paye »[95]. Cependant, le 21 août, leur cliente change d'avis et maintient son appel[71]. L'ancienne compagne de son fils confirme que, dans ces cas-là, elle allait faire les courses à sa place. Si l’expertise atteste d’un coup à la lèvre, aucune autre trace de violence n’a été relevée concernant ce dernier jour[7]. Ce projet prévoirait aussi une reconnaissance de l’état de danger permanent subi par ces femmes[56]. Les révélations sur le calvaire qu'elle avait vécu pendant 47 ans auprès d'un homme qui l'aura battue et violée durant des années avaient suscité une vive réaction dans l'opinion publique. Pour rappel, l’affaire Jacqueline Sauvage est survenue après le meurtre de Norbert Marot en 2012 abattu de trois coups de fusil dans le dos par sa femme Jacqueline à la suite de violences conjugales. Le 24 novembre 2016, la cour d’appel de Paris rejette à son tour la demande d’aménagement de peine[72]. Une fois l'avis délivré, les avocats doivent plaider le dossier devant le tribunal de l'application des peines qui statue sur la demande de libération. Histoire de Jacqueline Sauvage Jacqueline Sauvage ne lui a jamais dit que son frère la battait[3]. Le 6 janvier 2017, lors d'une interview télévisée donnée à la suite de sa libération, Jacqueline Sauvage déclare : « Je ne suis pas du tout coupable. Décès et réactions Nicolas Moreau de Valeurs actuelles parle de Jacqueline Sauvage en termes d'« icône » imposée par un féminisme « en voie de radicalisation », « à condition d’écrire le scénario qui va avec. Le président de la République a voulu, face à une situation humaine exceptionnelle, rendre possible, dans les meilleurs délais, le retour de Mme Sauvage auprès de sa famille, dans le respect de l’autorité judiciaire[74]. Maman avait des cocards partout[4]. Il considère que l'existence d'un recours en grâce présidentielle est un contre-pouvoir, et qu'« il n’est pas scandaleux que la plus haute autorité de l’État puisse imposer la clémence » d'autant que dans le cas Jacqueline Sauvage « le quantum de la peine semble avoir été décidé par une cour d’assises mal informée sur la portée réelle d’une telle peine » et qu'il n'existe pas d'autre voie de recours[84]. Elle a ensuite fugué[4], et elle est partie porter plainte chez les gendarmes[4]. Enfin, la troisième sœur Fabienne Marot explique également que si elle avait porté plainte, son père aurait été placé en garde à vue, puis serait revenu dans le foyer conjugal où sa mère aurait subi des représailles[4]. Una condena que en 2016 … Interrogée sur l'absence de plainte déposée, sa sœur Carole Marot fait état des mêmes peurs de représailles[4]. Mais on n'est pas aidée, ce n'est pas vrai ! »[92]. ». Le même jour, vers 18 h 30, Jacqueline Sauvage quitte, à bord d'une voiture banalisée, la prison de Réau (en Seine-et-Marne) dans laquelle elle était détenue. En 2012, Jacqueline Sauvage avait tué son époux avec son fusil de chasse, elle sera condamnée à 10 ans de réclusion criminelle en 2014 puis en 2015 en appel. Entendue lors de la deuxième journée du premier procès, Sylvie Marot, fille du couple, affirme qu'elle et une de ses sœurs ont été victimes d'attouchements de la part de leur père[4]. À l'issue du tirage au sort, le jury populaire se compose de cinq femmes et quatre hommes[3]. Durant le procès, la défense repose sur l'affirmation de violences et abus sexuels subis par l'accusée et ses filles durant plusieurs décennies. Invité à l’émission « On est pas couché » sur France 2, Manuel Valls est convié à s’exprimer sur la grâce accordée par François Hollande à Jacqueline Sauvage. Le 31 janvier 2016, François Hollande accorde une grâce présidentielle partielle à Jacqueline Sauvage. Sur France Bleu, François Hollande a affirmé qu'il pensait avoir "raison" de l'avoir graciée, "car elle morte chez elle et non pas en prison là où elle n'avait plus sa place" a-t-il expliqué. Sa peine est réduite de 2 ans et 4 mois et la période de sûreté (applicable automatiquement aux peines pour violences aggravées supérieures ou égales à 10 ans) est abolie[73]. Lundi 1er octobre, TF1 a diffusé le téléfilm Jacqueline Sauvage : cétait lui ou moi, dYves Rénier, dont la programmation sest accompagnée dune intense campagne de communication. Il y a des témoignages, mais peu d'éléments matériels. En 1991[4], la société se lance aussi dans la vente de vin. Elle fait appel de la décision de la cour d'assises, et son procès en appel s'ouvre à Blois[2] le 1er décembre 2015. Le Président de la République accepte de lui accorder une grâce partielle le 31 janvier 2016, ce qui permet à la condamnée de déposer une requête de libération conditionnelle avant le délai légal de la moitié de la peine. ». Donc je me suis éloigné. À 13 h 30, elle serait partie se coucher[22]. Elle affirme également qu'elle la suivait et l’invectivait[4]. Mais ce n'était pas facile. Jacqueline Sauvage fue declarada culpable de asesinato y, en octubre de 2014, sentenciada a 10 años en prisión. L'avocate générale explique que l'accusée n'était pas une femme soumise, et que son caractère lui permettait de se rebeller. L'avocat général Frédéric Chevallier avait indiqué lors de son réquisitoire[31]: "Je ne minimise pas les violences conjugales qui ont duré toute votre vie avec lui. - Voir les actualités, Mort de Jacqueline Sauvage : retour sur une vie tragique devenue "une affaire", L'histoire de Jacqueline Sauvage, un symbole du combat contre les violences conjugales, Décès de Jacqueline Sauvage : la réaction de Muriel Robin, Le jour où Jacqueline Sauvage avait appris sa libération. La sœur de Norbert Marot affirme que son frère n'était pas violent durant son enfance[3]. [Mis à jour le 29 juillet 2020 à 23h05] Le 23 juillet dernier, à la Selle-sur-le-Bied, dans le Loiret, Jacqueline Sauvage s'est éteinte. La comédienne Muriel Robin incarne le personnage de Jacqueline Sauvage dans un téléfilm inspiré de l'affaire, réalisé par Yves Rénier et diffusé le 1er octobre 2018 sur TF1[99] : Jacqueline Sauvage : C'était lui ou moi. Ces dernières expriment publiquement leur soulagement de voir leur père mort, étant donné les violences sexuelles qu'elles affirment avoir subi de sa part. La justice s’exerce pour éviter la vengeance des victimes et pour punir à leur place. HANDOUT / AFP / TF1. La passivité de Jacqueline Sauvage, qui ne s'est jamais plainte des sévices qu'elle ou ses enfants ont subis, a beaucoup intrigué la présidente de la cour d'assises[34]. La condamnation de Jacqueline Sauvage, en première instance puis en appel, à une peine de dix ans d'emprisonnement, suscite des réactions d'inco… Ce projet s'inspirerait du droit canadien sur le syndrome de la femme battue, qui reconnaît l'état d'emprise dont sont victimes les femmes battues et explique en raison d'un stress post-traumatique, leur incapacité à porter plainte. L'avocate Florence Rault, spécialisée dans la défense des affaires de délinquance sexuelle sur mineurs, s'exprimant sur un blog personnel publié par le Figarovox, dénonce également le traitement médiatique de cette affaire afin d'« assurer la promotion d'un féminisme victimaire, et affirmer l'impossibilité de l'existence d'une violence des femmes »[10]. » Il parle de Jacqueline Sauvage comme d'un prétexte auquel certaines victimes s'identifient, utile à d'autres pour « afficher leur vertu » de chevalier blanc. J'ai appris la mort de mon fils quand j'étais à l'hôpital. Maman avait des cocards partout, « Madame Marot est une personne gentille, aimable. Le tribunal d'application des peines, selon un tweet de l'avocat Eric Morain[64],[65] a notamment précisé que la médiatisation en faveur de sa libération n'était pas propice à une introspection individuelle sur la gravité de l'acte commis[66],[65]. Une fois sur place, elle aurait repris sa déposition sur le bureau des gendarmes pendant qu'ils ne regardaient pas[4], pour ensuite la brûler dans les toilettes[4], car son père lui faisait peur. Je suis content que la justice ait bien fonctionné, beaucoup moins que la société du paraitre et du superficiel ait convaincu les plus hautes autorités de l'état de bafouer la justice. Moi je suis partie, parce que je suis d'une génération plus jeune. La dernière modification de cette page a été faite le 15 avril 2021 à 15:41. Absence de dénonciation des violences conjugales, Témoignages des filles de Jacqueline Sauvage, Témoignages des voisins de Jacqueline Sauvage, Annonce de préparation d'un projet de loi, Échec de la demande de libération conditionnelle, Dénonciation du traitement de l'affaire par certains médias, Dénonciation du rôle des politiques et des réseaux sociaux, Critique du manque de prise en compte des violences conjugales par la justice, « Une fois à Noël, mon père et mon frère en sont venus aux mains. Mamie et Pascal s'en sont mêlés. La vie de Jacqueline Sauvage est loin d’avoir été un long fleuve tranquille. Selon l'avocate pénaliste Florence Rault, la « présentation d'une fratrie dévastée par le caractère monstrueux du père ne résiste pas à l'examen du dossier[8]. Pour expliquer son geste, Jacqueline Sauvage affirme avoir eu peur pour sa vie et celle de ses enfants en raison de menaces qui auraient été proférées par son mari le matin et dont elle a cru qu'il allait les mettre à exécution[3]. « Elle privilégiait l'entreprise familiale, qu'elle portait à bout de bras, et l'image qu'elle donnait à l'extérieur. Plusieurs attestent que le père et le fils étaient en conflit : Sylvie Marot déclare le second jour du procès « Une fois à Noël, mon père et mon frère en sont venus aux mains. Le personnel de la prison la décrit comme autoritaire[4], indiquant qu'elle refusait les ordres[4]. Le 28 octobre 2014, Jacqueline Sauvage, qu'une partie des médias et de l'opinion publique considère comme une victime[11], est condamnée à 10 ans de prison[12], la légitime défense n'ayant pas été retenue[13]. Point dorgue de cette campagne : dix jours avant cette diffusion, lactrice Muriel Robin, qui incarne justement à lécran Jacqueline Sauvage, a lancé une pétition en ligne « contre les violences conjugales » et a appelé à des manifestations en France le samedi 6 octobre. M. Norbert Marot en est pleinement responsable. Sa propre mère a été victime de violences conjugales, s'étant fait casser le nez par son père[14]. Des pétitions sont alors mises en ligne et une demande de grâce présidentielle est adressée à François Hollande[15]. Chez lui, il faisait régner la terreur[4]. Le 3 décembre 2015, l'avocate de la partie civile déclare lors de sa plaidoirie : « On ne nie pas ce comportement violent. En 2012, Jacqueline Sauvage faisait la une des médias après avoir tué son mari Norbert. Les féministes se sont donc fait scénaristes. Vidéo : Muriel Robin et Michèle Laroque amoureuses ! Jacqueline Sauvage est une criminelle, et mérite d'être derrière les barreaux. Selon Geoffrey Clavel du Huffington Post, les personnalités politiques et médiatiques critiques de la libération conditionnelle sont rares, même si la décision de grâce est critiquée par la magistrature, qui voit en elle une remise en cause de son indépendance. Entendue le même jour que sa sœur Sylvie, Carole Marot indique également avoir subi des attouchements de la part de son père[4]. Seule la grâce présidentielle permet de mettre fin à la peine prononcée par le tribunal[13], ou révoquer la période de sûreté qui l'empêche de demander une libération conditionnelle avant avril 2018[50]. À l'issue de ce procès dans lequel elle comparait libre, Jacqueline Sauvage, alors qu'elle encourt 30 ans de prison pour homicide volontaire[41], est condamnée le 28 octobre 2014 par la cour d'assises d'Orléans à 10 ans de réclusion criminelle pour le meurtre sans préméditation de Norbert Marot[32]. "On a mis le doigt et le cœur sur la souffrance qu'elle pouvait ressentir. La médiatisation importante de cette affaire débute à cette période. Jacqueline Sauvage a eu un premier procès en 2014 et le second, en appel, en décembre 2015. Lors de la deuxième journée du premier procès, le 27 octobre 2014, une voisine déclare que son mari avait été giflé par Jacqueline Sauvage[4]. Il m'a fichue par terre et frappée violemment » puis que « J'ai été examinée en détention, le 13 septembre... On a reconnu que j'avais des coups. "Je suis choquée et triste. "Jacqueline Sauvage, c'était lui ou moi" : pourquoi il faut voir le téléfilm de TF1 avec Muriel Robin. La députée Valérie Boyer (Les Républicains) annonce qu'elle prépare le dépôt d'une proposition de loi visant à élargir la notion de légitime défense. Cependant, le 11 août 2016, les magistrats du tribunal d'application des peines de Melun rejettent sa demande de libération conditionnelle. Jacqueline Sauvage et ses filles affirment avoir été sous l'emprise d'un mari et père violent, et ne pas avoir pu, pour ce motif, porter plainte contre lui. » Or la présidente du tribunal notera qu'à part un coup à la lèvre « Non. La septuagénaire est décédée moins de 4 ans après le avoir été libérée, suite à la grâce totale du chef de l'Etat. Si le texte de la chanson s'appuie sur différents récits de vie de victimes de violences conjugales, le refrain, « Je suis Sauvage, Je suis Lange », est une référence explicite aux parcours respectifs de Jacqueline Sauvage et Alexandra Lange. Isabelle Raimbaud-Wintherlig qui présida le procès en appel dira « Nous avons été heurtés par les fausses informations qui circulaient dans les médias, et nous n'avons rien pu dire. Elles seront également utilisées sous réserve des options souscrites, à des fins de ciblage publicitaire. La famille de Jacqueline Sauvage a annoncé son décès, survenu le 23 juillet dans le Loiret. Elle dit avoir subi des violences physiques de la part de son père durant son enfance[4]. Elle ne trouve pas non plus d'explication dans son enfance qui aurait pu expliquer la violence de son frère[3]. Lors du second procès, le rapport psychiatrique indique qu'« il n'y a pas de remise en question de son acte, car elle se sentait toujours victime d'un homme dont elle n'a pas réussi à se libérer »[3].