Comme le souligne Jean-Michel Carrié, tout en tournant la page de la Tétrarchie, il ne ramène pas toutefois l'Empire à sa situation de 283. invictus constantinus max[imus] aug[ustus], Size and Duration of Empires: Growth-Decline Curves, 600 BC to 600 AD. Dans les milieux plus aisés on donnait une instruction aux enfants (… Les empereurs novi laissent à leur famille la noblesse en héritage. Son règne voit l'Empire s'agrandir : cinq provinces s'ajoutent à l'Empire dont la Bretagne, ainsi que, en 43, la Lycie, les deux Maurétanies et la Thrace. Il connaît une opposition inexpiable dès le début de son règne, et se met à dos les sénateurs, pourtant nommés en majorité par son père. Les chevaliers romains peuvent dorénavant prétendre à se charger des biens de l'État ou de l'empereur[m 11],[p 18]. Le préfet du prétoire Burrus et Sénèque lui font appliquer une politique modérée et populaire. Il entame l'édification d'un important Forum[m 15], dominé par le temple de Mars vengeur[m 15], du Temple d’Apollon Palatin[m 15], et de l'Autel de la paix d'Auguste[m 16],[p 19]. Olivier Poels est revenu dans l’émission "Historiquement vôtre" sur les origines du tarama, ce plat du bassin méditerranéen qui remonte à l'Antiquité. Le premier événement notable de son règne en tant que seul maître de l'Empire est la réunion du concile de Nicée en 325, que l'empereur a convoqué et préside. Les sénateurs refusent et, selon un scénario certainement préparé, ils lui attribuent le pouvoir proconsulaire pour dix ans[m 3],[p 1]. citation vivre ensemble à l'école. À l'Est, il mêla, comme jadis à l'Ouest, des éléments de civilisation grecs et latins, mais la part grecque est devenue prépondérante. Titus succède à son père sans heurt, tel que c'est prévu, lui qui a joué un grand rôle au côté de Vespasien. Néron meurt jeune, à peine trente ans, et sans descendance. Son décès rétablit un pouvoir à quatre : sont augustes en Occident Constantin et Maxence ; en Orient, Maximin II Daïa et Licinius[N 11]. Celui-ci est le dernier aristocrate à parvenir à l'Empire[8]. L'époque est alors troublée : l'usurpateur Carausius gouverne la Bretagne, la Gaule est en proie à la révolte des Bagaudes, les frontières du Rhin et du Danube sont menacées par les barbares, les Perses suscitent des troubles en Orient et l'Égypte est très agitée[p 56]. La cour grossit par l'augmentation du personnel du palais (organisé autour de la « chambre sacrée » — sacrum cubiculum) et par la multiplication des comites[N 15], c'est-à-dire des « compagnons » (francisés souvent en comtes). Ce changement radical dans son comportement est suivi par une série de catastrophes qui vont, en deux ans, mettre en relief le caractère exemplaire de l’empereur. Bien qu'Auguste ne soit pontifex maximus qu'à partir de 12 av. Le successeur doit être membre de la famille de l'empereur, et si ce dernier a un fils (naturel ou adopté), c'est celui-ci qui est le successeur légitime, aux yeux de tous[m 20]. Ce dernier ne règne que quatre-vingt-huit jours. +/-Saint-Romain-de-Benet Balanzac, Le Chay, Corme-Écluse, Corme-Royal, Meursac, Pisany, Sablonceaux, Saujon és Thézac községekkel határos.Népesség. Celui-ci régnant surtout sur la péninsule balkanique, grâce à un compromis conclu avec Maximin. En août, Octave célèbre trois triomphes puis dédicace le temple du divin César et inaugure la Curie Julia[m 3]. J.-C., qui concerne surtout la partie orientale de l'Empire, avec Constantinople pour capitale, les historiens modernes parlent aujourd'hui d'Empire byzantin. C'est également à Constantin que revient la fondation de la ville de Constantinople, sur le site de l'ancienne Byzance, qui sera la capitale de l'Empire romain d'Orient jusqu'en 1453. Le partage se veut donc purement administratif. Marc Aurèle et Lucius Verus succèdent à Antonin. À l'échelle de l'Empire, il mène une politique entre continuité et innovation. Au IIe siècle, la superficie de l'Empire romain est à son maximum, et compte entre 50 et 80 millions d'habitants. Pendant six mois, les Romains peuvent se féliciter d'un empereur juste, utile et libéral, qui leur fait oublier la sinistre fin du règne de Tibère[m 25],[p 30]. Les évènements autour de la succession d'Auguste sont très importants pour toute la suite du Haut Empire romain, déterminant les principes de succession pour toute la durée du principat[m 20]. Constantin obtient les diocèses des Pannonies (en) et de Macédoine (en), et les deux hommes élèvent au rang de césar leurs fils respectifs[46]. Ensuite, à partir de 330, il passe la plus grande partie de son temps dans sa nouvelle capitale, Constantinople, où la cour et l'administration centrale se sont installées[pi 10]. Il met également en place un nouveau système de recrutement pour l'armée, original, qui assimile la fourniture d'une recrue à un impôt[27]. En effet, les légions sont massées aux frontières et une fois qu'elles sont franchies, les barbares peuvent ravager les provinces sans pratiquement aucune entrave. D'autres, comme Jean-Michel Carrié, remettent en cause cette idée, héritée de Lactance notamment, et lui préfère une constante augmentation durant tout le IIIe siècle, stabilisée durant la Tétrarchie[34]. Romain BENNE évolue dans le secteur d'activité BTP et construction. La période dite du « Bas-Empire » ou de « l'Antiquité tardive » couvre près de deux siècles[N 2] (de 284 à 476 en ce qui concerne la Rome antique). Des proches d'Aetius le tuent à son tour. Il y avait de nombreuses autres religions dans l'Empire. C'est considéré comme le signe de capacités militaires et stratégiques importantes et de la protection des Dieux[m 29]. De sa fondation par Auguste jusqu'à la déposition de son dernier empereur, Romulus Augustule, l'Empire eut une histoire intérieure et extérieure complexe, caractérisée, au départ, par une certaine stabilité politique (période du principat), puis, à partir du IIIe siècle, par une instabilité de plus en plus importante : crise du troisième siècle et dominat. Dans la seconde moitié du XIXe siècle, l'appellation « byzantin » (qui date du XVIe siècle mais était peu utilisée) se généralise pour l'Empire romain d'Orient, mais en fait, il n'existe pas de fondation ou de début de l'Empire byzantin, qui n'est que la période médiévale et finale de l'Empire romain et prend fin en 1453[2]. Cet empire puissant, bien structuré et agressif fait peser une pression constante sur les provinces d'Asie. À bien des égards, il est plus romain que certains de ces prédécesseurs : le dieu Sol Invictus est abandonné pour un retour à la divinité tutélaire traditionnelle de Rome, Jupiter, les empereurs ne sont pas divinisés, mais inspirés par les dieux[N 10], le latin est imposé dans les provinces d'Orient… Pour Roger Rémondon, « les innovations de Dioclétien ne sont souvent que des méthodes révolutionnaires de conservation »[39]. Le deuxième fils de Vespasien devient alors à son tour empereur, alors que la succession de Titus n'est pas préparée. En février ou mars 313, Constantin rencontre Licinius à Milan ; les deux hommes s'accordent sur une politique tolérante vis-à-vis des chrétiens, qu'ils précisent dans une lettre à leur fonctionnaire (dite « édit de Milan »)[45]. Maxence, fils de l'ancien auguste Maximien, jaloux de la réussite de Constantin, prend le pouvoir à Rome le 26 octobre 306 grâce à l'appui des prétoriens et de la plèbe mécontente des impôts, en tant que princeps seulement. L'année suivante il fait dresser un inventaire des biens des temples païens et confisque les métaux utilisables, pour lutter contre la crise financière (l'empereur dépense beaucoup)[pi 11]. Séjan élimine un à un tous ses rivaux potentiels à l'Empire, instaure dans Rome un climat de terreur, diminue les pouvoirs du Sénat mais le préfet du prétoire tombe à son tour, accusé par l'empereur de trahison[m 24],[p 27]. Dans la continuité d'un effort commencé par d'autres empereurs, il s'attache à favoriser l'intégration des provinciaux, notamment par la création de colonies honoraires : alors que le terme colonie désignait le plus souvent l'installation de colons romains, il est désormais un titre honorifique concédé à une cité et qui donne la citoyenneté romaine à tous ses habitants. Ainsi commença l'essor économique et culturel dans les provinces occidentales de l'empire[3]. Il fonde immédiatement une dynastie, mettant ses deux fils en avant : Titus, qui met fin à la révolte juive que son père combattait avant la guerre civile, et Domitien, présent à Rome lors du règne de Vitellius et qui est salué « César » avant l'arrivée de son père. Le Sénat confère à Octave le titre « d'Auguste ». J.-C., il est membre du collège des pontifes depuis 45 av. Ce dernier s'enfuit et se suicide[m 28],[p 38]. En Afrique, Maximien Hercule rétablit le calme et la sécurité en 296 et 297[p 61], et il fortifie la frontière, abandonnant peut-être certaines portions du territoire romain, en Maurétanie Tingitane notamment[18]. De 332 à 334 il lutte sur le Danube. Il périt des suites de ses blessures après la défaite de l'armée romaine marchant sur Ctesiphon. La guerre finale éclate en 324, à l'instigation de Constantin. Après la pacification des provinces conquises, les citoyens romains et les soldats ayant fini leur service (véterans) s'installent dans les villes subjuguées et, bénéficiant de plusieurs privilèges en tant que citoyens romains, développent l'agriculture et le commerce. Le mode de transmission du pouvoir ne saurait donc être stable. Mais c'est un empereur faible, et il meurt empoisonné à l'instigation d'Agrippine en 54, après avoir, sur les conseils de celle-ci, adopté son fils Néron, qui lui succède en lieu et place de Britannicus, le fils de Claude, qui meurt peu de temps après lui, dans des conditions troublantes[m 27],[p 35]. La garde prétorienne assassine le nouvel empereur Pertinax et porte au pouvoir Didius Julianus. Les sacerdoces sont rétablis puis réorganisés[m 6],[p 19], notamment la charge de Flamine de Jupiter tombée en désuétude depuis le début du siècle, il réforme plusieurs collèges religieux, renouvelant avec les anciennes traditions en y intégrant plus de patriciens que de plébéiens, notamment la confrérie des Frères Arvales, qui devient prédominante[m 6],[p 19]. Le 20 novembre 284, Dioclétien, suivant l'habitude de l'époque, est proclamé auguste par une des armées régionales, celle d'Orient, à Nicomédie, après qu'il a tué l'assassin de l'empereur Numérien[p 56]. À la mort de l'empereur, la division du territoire opéré par ses fils fixe définitivement « le caractère régional de cette institution »[p 84]. En 297, Galère, accouru du Bas-Danube, est vaincu en Mésopotamie durant le printemps[19]. Son principat est entaché par une impopularité croissante[m 23],[p 29], due à la préfecture de Séjan — pendant laquelle les procès[m 23],[p 29] et les meurtres se multiplient, dont celui de Drusus[p 29], fils et successeur de Tibère —, à son caractère — il se renferme sur lui-même et ignore son impopularité croissante — et à son éloignement de Rome à la suite de la perte de son fils — à Capri où les rumeurs lui prêtent toute sorte de débauches[m 24],[p 29].