Les maristes sont les premiers à mettre le wallisien et le futunien par écrit : dès 1839, le père Bataillon s'attelle à la rédaction d'un dictionnaire[Note 6] et une grammaire du wallisien[37] ; en 1878, Isidore Grézel fait publier un dictionnaire et une grammaire du futunien[38] après vingt ans passés à Futuna[32]. Les îles de Wallis et de Futuna font partie de la Polynésie, région de l'Océanie peuplée autour du Ier siècle av. cadage académiue et à la mise en place d’une politiue menée et accompagnée su la duée. Elle comprend une antenne à Wallis et une autre à Futuna, propose des cours de wallisien et de futunien et mène des travaux de normalisation linguistique, notamment autour du vocabulaire du numérique. Suite à cette rencontre, les langues polynésiennes locales (dont le futunien) ont emprunté le mot pusa « boîte » issu du hollandais[Note 5] bus ou bos[26]. Quelques emprunts au fidjien sont présents en wallisien (kulo « marmite »[10], vesa « sorte de jarretière »[21]) ; ils sont beaucoup plus nombreux en futunien en raison de la proximité géographique de Futuna avec les Fidji[22]. En 2019, Fania Toa explique : « Contrairement à certaines régions de France, nos langues ne sont pas encore en danger mais nous restons vigilants »[45]. D'après Karl Rensch, l'usage de ce Pidgin English a perduré jusque dans les années 1930 : la plupart du commerce wallisien se faisait en effet avec Fidji et d'autres îles anglophones alentour. Futuna, au contraire, réussit à résister aux tongiens, ce qui explique que le futunien ait gardé un grand nombre de traits du proto-polynésien. Pour l'affectation à Wallis et Futuna, il est utile de nous adresser pour suivi une copie de votre demande officielle. Le français n'est pas du tout enseigné, car il présente peu d'intérêt aux yeux des maristes. Par contre, Futuna n'est pas investie par les Américains[31] même si des emprunts à l'anglais datent de cette période[32]. L'objectif était d'apporter plus d'explications concernant le vaccin en langue locale. Salaire enseignant wallis et futuna. Bien que la politique linguistique française ne prévoie pas la disparition ou l'interdiction du wallisien et du futunien, Karl Rensch juge en 1990 que ces langues sont menacées à long terme par le poids toujours plus important du français[43]. Ethnology of Futuna , 1936. Quelques emprunts au fidjien sont présents en wallisien (kulo « marmite »[10], vesa « sorte de jarretière »[21]) ; ils sont beaucoup plus nombreux en futunien en raison de la proximité géographique de Futuna avec les Fidji[22]. Wallis (en langue wallisienne : 'Uvea), est une île située dans l'Océan Pacifique, au nord-est des îles Fidji, et à l'ouest des îles Samoa. L'accord trouvé entre la mission et le résident prévoit que l'emploi du temps, destiné uniquement à l'apprentissage du français, n'interfère pas avec les écoles catholiques des missionnaires. Leur objectif est de former un clergé autochtone et ils enseignent, en wallisien, la lecture, les mathématiques ainsi que le latin d'église. De nombreux emprunts au latin intègrent les langues locales, en particulier dans le domaine religieux (ʻēkelesia « église », katiko « cantique », temonio « démon ») ainsi que celui du temps[32] : le calendrier grégorien remplace le calendrier traditionnel futunien[40] et les missionnaires inventent des nouveaux noms pour les jours de la semaine, en les numérotant à partir du dimanche[11] (à l'instar du portugais). Deux langues polynésiennes vernaculaires, le wallisien et le futunien, sont parlées respectivement à Wallis et à Futuna ; la langue officielle de Wallis-et-Futuna est le français, parlé par 82,7 % de la population . En savoir plus. Des décénies après le paumotu, le marquisien, le tahitien ou les langues de Nouvelle-Caéldonie. Son chef-lieu est Mata Utu. Depuis l'émigration massive de Wallisiens et Futuniens en Nouvelle-Calédonie et en France métropolitaine, de nouveaux enjeux sont apparus : celui de la transmission et de la préservation des langues vernaculaires, menacées à long terme de disparition[4]. Le préfet Hervé Jonathan encourage la population de Wallis et Futuna à se faire vacciner, pour contribuer ainsi à l'éradication du virus sur le territoire. Elle comprend une antenne à Wallis et une autre à Futuna, propose des cours de wallisien et de futunien et mène des travaux de normalisation linguistique, notamment autour du vocabulaire du numérique. Connell, John. En 1935, le géographe Edgar Aubert de la Rüe de passage à Futuna indique qu'aucun Futunien ne parle français. The legislative branch consists of the unicameral Territorial Assembly or Assemblée territoriale of 20 seats; the members are elected by popular vote to serve five-year terms. Ses codes postaux et INSEE commencent par 986. Etat d'urgence proclamé à Wallis-et-Futuna le 29 octobre 1986. Avec les îles alentour (Tonga, Samoa) Wallis et Futuna ont formé le foyer originel de la Polynésie. La dernière modification de cette page a été faite le 5 janvier 2021 à 04:21. le samoan dans les îles Samoa. Pour Karl Rensch, « la clef [du] succès [du Père Bataillon] était la maitrise parfaite de la langue wallisienne »[36]. Venus pour évangéliser la population autochtone, les missionnaires demandent aux autorités le droit de s'installer afin d'apprendre la langue locale[35]. Le reportage de Marie-Jo Iloai et Jean-François Puakavase. La première école publique est ouverte en 1933 à Mata-Utu par le résident Brochard après d'âpres négociations. En outre, les rapports entre les différentes langues sont souvent inégaux (entre le wallisien et le futunien ainsi qu'entre le wallisien et le français). Emploi : Francais langue etrangere à Wallis et Futuna • Recherche parmi 726.000+ offres d'emploi en cours • Rapide & Gratuit • Temps plein, temporaire et à temps partiel • Meilleurs employeurs à Wallis et Futuna • Emploi: Francais langue etrangere - facile à trouver ! Les tensions linguistiques dans l'enseignement traduisent les luttes de pouvoir entre la mission catholique et l'administration française, qui réussit à partir de 1961 à imposer l'usage du français. Cette histoire se retrouve dans le lexique par de nombreux emprunts à l'anglais, au latin puis au français[3]. La pandémie de Covid-19 touche la collectivité française d'outre-mer de Wallis-et-Futuna en octobre 2020 avec quelques cas importés, et se répand parmi la population en mars 2021. Les 4 bonnes raisons de choisir Banque de Wallis et Futuna . Pour converser avec les équipages, les Wallisiens utilisent une forme pidginisée d'anglais[27]. De 1942 à 1946, plus de 4 000 GIs stationnent sur l'île transformée en base de l'armée américaine. The latter island was colonised from Wallis Island in the 18th century. Peu à peu, le proto-polynésien nucléaire s'est lui aussi différencié et des langues propres sont apparues dans ces différentes îles : Toutes ces langues polynésiennes gardent une forte intercompréhension entre elles[Note 3] ; en outre, les voyages et les contacts étaient fréquents entre les différents archipels[7]. Des élections territoriales ont lieu le 25 mars 2012 à Wallis et Futuna, collectivité d'outre-mer de la République française. La plus rapide est en train à Dusseldorf et avion à Wallis Island, ce qui prendrait 41½ heures. Dès le départ, la connaissance des langues vernaculaires a donc été central dans la démarche des missionnaires. Deux langues polynésiennes vernaculaires, le wallisien et le futunien, sont parlées respectivement à Wallis et à Futuna ; la langue officielle de Wallis-et-Futuna est le français, parlé par 82,7 % de la population[1]. Située à environ 230 km au nord-est de Futuna, elle appartient au royaume d'Uvea de la collectivité d'Outre-mer française de Wallis et Futuna. Le rapport 2014 sur Wallis-et-Futuna de l'Institut d'Emission d'Outre-Mer (IEOM - l'organisme qui gère l'émission du «franc pacifique») rappelle que le salaire minimum sur le territoire n'est. En dépit de l'isolement, ces missionnaires sont aidés à Wallis par quelques beachcombers européens présents qui maîtrisent le wallisien et un missionnaire protestant leur sert d'interprète[34]. Votée par l'assemblée territoriale en 2015 et financée par l'Etat[46], l'Académie des langues wallisienne et futunienne est inaugurée officiellement le 5 mars 2019 par la ministre des outre-mer Annick Girardin. Wallis et Futuna se sont alors tournés vers des territoires francophones du Pacifique : les Nouvelles-Hébrides (Vanuatu) et la Nouvelle-Calédonie[27] et l'usage de l'anglais a fortement diminué. L'histoire des contacts linguistiques avec les Occidentaux est facilement observable à partir des emprunts lexicaux qui ont laissé des traces dans le vocabulaire du wallisien et du futunien, permettant de retracer trois grandes périodes : les débuts avec l'anglais, le latin avec les missionnaires, puis l'arrivée du français depuis 1961[3]. En conséquence, de nouveaux mots anglais ont été incorporés au lexique wallisien, comme aisi « glace , réfrigérateur », de l'anglais ice[3]. C’est donc ainsi que ce petit dictionnaire bilingue français-wallisien Elle travaille en partenariat avec l'Académie des langues kanak, étant donné le nombre important de Wallisiens et Futuniens en Nouvelle-Calédonie[47]. d’État de Wallis et Futuna et, surtout, Claire Moyse-Faurie, directrice de recherche au LACITO–CNRS. Retrouvez son intervention sur les réseaux sociaux du "Préfet des îles Wallis et Futuna" (facebook et twitter): en langue française : « Wallis-et-Futuna » Trésor de la langue française au Québec (18 occurrences de "Wallis-et-Futuna", cinq pour "Wallis et Futuna") Journal de la société des océanistes; Profil de pays par la Communauté du Pacifique (deux occurrences de "Wallis-et-Futuna", plus de vingt pour "Wallis et Futuna") Document de l'Institut d'émission d'outre-mer Rapidement, cette question devient un point d'achoppement avec l'administration française, qui reproche au clergé de priver la population locale de la langue française. Des professeurs de métropole arrivent sur le territoire pour enseigner le même programme que dans le reste des écoles françaises, sans adaptation, alors même que les enfants ne parlent que wallisien[2]. En 2019, Fania Toa explique : « Contrairement à certaines régions de France, nos langues ne sont pas encore en danger mais nous restons vigilants »[45]. En 1873, les missionnaires ouvrent un séminaire à Lano destiné à la formation des prêtres catholiques d'Océanie. Peu à peu, les jeunes générations deviennent bilingues alors que les aînés ne parlent que leur langue vernaculaire ; la maîtrise du français devient un marqueur de réussite sociale car elle permet d'obtenir un emploi dans l'administration publique[2]. Des panneaux en français au dépôt d'hydrocarbures de Halalo, à, Droit d'auteur : les textes des articles sont disponibles sous. Pendant une brève période, des maristes sont envoyés par Mgr Olier pour enseigner le français (jusqu'en 1911). Issues du proto-polynésien, les langues autochtones se sont progressivement différenciées pour former le wallisien et le futunien. Ce changement a eu des conséquences profondes sur la société wallisienne. Issues du proto-polynésien, les langues autochtones se sont progressivement différenciées pour former le wallisien et le futunien. Bien que la politique linguistique française ne prévoie pas la disparition ou l'interdiction du wallisien et du futunien, Karl Rensch juge en 1990 que ces langues sont menacées à long terme par le poids toujours plus important du français[43]. Préfecture de Wallis et Futuna. Pour Karl Rensch, « la clef [du] succès [du Père Bataillon] était la maitrise parfaite de la langue wallisienne »[36]. Encore aujourd'hui, la place du wallisien dans la classification des langues polynésiennes est difficile, tant le substrat tongien est important[Note 4],[10]. Pendant soixante ans, des séminaristes de Tonga, Samoa, Niue, Futuna et bien sûr Wallis y reçoivent un enseignement entièrement en wallisien[41]. Le français n'est pas du tout enseigné, car il présente peu d'intérêt aux yeux des maristes. En application de l’arrêté préfectoral n°2021/411 du 23 avril 2021 portant réglementation des déplacements et rassemblements dans le cadre de la lutte contre la propagation du … Wallis-et-Futuna (ou les Îles Wallis et Futuna en forme longue, anciennement le Territoire des îles Wallis et Futuna) est aujourd’hui une collectivité d’outre-mer française située dans l’hémisphère sud.Son chef-lieu est Mata-Utu.. Composé de trois principales îles, Wallis, Futuna et Alofi, l’archipel se trouve entre la Nouvelle-Calédonie et Tahiti. Il réussit cependant à communiquer avec le roi de Sigave et un autre futunien en anglais, langue qu'ils avaient apprise à Fidji[30]. Les tensions linguistiques dans l'enseignement traduisent les luttes de pouvoir entre la mission catholique et l'administration française, qui réussit à partir de 1961 à imposer l'usage du français. N’importe quel membre du Projet Wallis-et-Futuna peut ajouter ou modifier une évaluation. Ces liens commerciaux se sont rompus en 1937 lorsqu'un parasite (oryctes rhinoceros) a ravagé les plantations de coprah à Wallis. Peu à peu, les jeunes générations deviennent bilingues alors que les aînés ne parlent que leur langue vernaculaire ; la maîtrise du français devient un marqueur de réussite sociale car elle permet d'obtenir un emploi dans l'administration publique[2]. L'arrivée des langues européennes dans la région, L'anglais, première langue de contact avec l'extérieur (XIX, Introduction du latin d'église avec les missionnaires, Depuis 1961: l'imposition du français et l'apparition du bilinguisme, L'anglais, première langue de contact avec l'extérieur (, « la clef [du] succès [du Père Bataillon] était la maitrise parfaite de la langue wallisienne », « Contrairement à certaines régions de France, nos langues ne sont pas encore en danger mais nous restons vigilants », Langue aujourd'hui disparue, supplantée par le tongien, Langue aujourd'hui en voie de disparition, Le niuafo'ou et le wallisien sont très similaires, à tel point que les Niuans considèrent leur langue et le wallisien comme « la même chose » (, Quasiment terminé en 1840, le dictionnaire ne fut pourtant achevé par le père Bataillon qu'en 1871, et publié en 1932 par le père O'Reilly, anthropologue. In 1989, Banque Indosuez closed its branch at Mata-Utu in Wallis and Futuna. Cependant, les contacts linguistiques étaient beaucoup plus fréquents avec Tonga et Samoa en raison des vents favorables[8]. Des professeurs de métropole arrivent sur le territoire pour enseigner le même programme que dans le reste des écoles françaises, sans adaptation, alors même que les enfants ne parlent que wallisien[2]. It is the language of everyday life, though French is used on official occasions and is taught in schools. Certains marins désertent les navires occidentaux. Outre l'interjection vinaka « que c'est beau » empruntée au fidjien[23], de nombreux termes relatifs à l'agriculture et aux tarodières font référence à Fidji (sous la forme fiti), preuve des échanges inter-insulaires qui ont eu lieu dans la région : fakasoa fiti « clone d'igname Alata », mago fiti « variété de manguier » ou encore la'akau fiti « arbre de Fidji » pour désigner le papayer[22]. Votée par l'assemblée territoriale en 2015 et financée par l'Etat[46], l'Académie des langues wallisienne et futunienne est inaugurée officiellement le 5 mars 2019 par la ministre des outre-mer Annick Girardin. Le wallisien emprunte notamment l'accent de définitude. La situation évolue alors vers un bilinguisme wallisien-français ou futunien-français et est encore aujourd'hui en pleine évolution. Wallis-et-Futuna, ou en forme longue le territoire des îles Wallis et Futuna, est une collectivité d'outre-mer française, formée de trois royaumes coutumiers polynésiens et située dans l’hémisphère sud. L'alphabétisation des populations locales d'Uvea et de Futuna se fait donc d'abord dans leur langue maternelle. Pendant soixante ans, des séminaristes de Tonga, Samoa, Niue, Futuna et bien sûr Wallis y reçoivent un enseignement entièrement en wallisien[41]. Banque de Wallis et Futuna. J.-C.par des populations lapita, parlant des langues austronésiennes. WAllis et futuna: Home Nourriture Population Situation geographique Music et Danses langue Person celebre Conclusion Langues Le seul langue official de wallis et futuna cest le francais depuis ils sont colonisé par la france. Futuna, au contraire, réussit à résister aux tongiens, ce qui explique que le futunien ait gardé un grand nombre de traits du proto-polynésien. Rapidement, cette question devient un point d'achoppement avec l'administration française, qui reproche au clergé de priver la population locale de la langue française. Attestation de déplacement dérogatoire à Wallis et Futuna. le wallisien à 'Uvea (Wallis) le futunien à Futuna. Wallis et Futuna se sont alors tournés vers des territoires francophones du Pacifique : les Nouvelles-Hébrides (Vanuatu) et la Nouvelle-Calédonie[27] et l'usage de l'anglais a fortement diminué. Par la suite, le proto-polynésien s'est séparé en deux dialectes : le groupe tongique au sud (Tonga et Niue) et le proto-polynésien nucléaire qui était parlé à Wallis, Futuna, Niuafo'ou, Niuatoputapu et Samoa[6]. De cette rencontre brève (deux semaines), les Hollandais ramènent une liste de mots qui permet au linguiste Hadrian Reland de montrer les similitudes entre le futunien, le malgache, le malais et d'autres langues austronésiennes en 1706[24],[25]. Annuaire Wallis et Futuna catégorie Sciences Humaines Langue sur l'annuaire de l'outre mer et des DOM-TOM Le wallisien emprunte notamment l'accent de définitude. Groupe majoritaire:wallisien (65,7 %) Langue coloniale:français. De cette rencontre brève (deux semaines), les Hollandais ramènent une liste de mots qui permet au linguiste Hadrian Reland de montrer les similitudes entre le futunien, le malgache, le malais et d'autres langues austronésiennes en 1706[24],[25]. (France) Capitales:Mata'utu (Wallis) et Leava (Futuna) Population:13 445 (2008) Wallis:10 071(67,3 %) Futuna:4973 (32,6 %) Langue officielle:français. Au début du XIXe siècle, des navires européens et australiens commencent à circuler dans la région. Dès leur arrivée, les missionnaires prennent en charge l'enseignement. L'accord trouvé entre la mission et le résident prévoit que l'emploi du temps, destiné uniquement à l'apprentissage du français, n'interfère pas avec les écoles catholiques des missionnaires. Avec les îles alentour (Tonga, Samoa) Wallis et Futuna ont formé le foyer originel de la Polynésie. Au XVe et XVIe siècles, des envahisseurs tongiens s'établissent à 'Uvea. À l’école maternelle, un système fonctionne depuis la fin du XXème siècle avec un accueil dans la langue première et L'Église perd le monopole de l'enseignement, qui se fait désormais en français. Formes composées: Français: Anglais: îles Wallis et Futuna nfpl propre nom propre féminin pluriel: s'utilise avec l'article défini "les". En raison des nombreux voyages interinsulaires entre les archipels des Tonga, des Samoa, de Wallis et de Futuna, de nombreux mots ont été échangés entre ces langues polynésiennes[8]. Cela représente un tournant fondamental dans l'histoire de ces îles : la mission catholique perd une partie de son pouvoir, tandis que l'administration française est considérablement renforcée. Les îles de Wallis et de Futuna font partie de la Polynésie, région de l'Océanie peuplée autour du Ier siècle av. Par la suite, le proto-polynésien s'est séparé en deux dialectes : le groupe tongique au sud (Tonga et Niue) et le proto-polynésien nucléaire qui était parlé à Wallis, Futuna, Niuafo'ou, Niuatoputapu et Samoa[6]. Pour converser avec les équipages, les Wallisiens utilisent une forme pidginisée d'anglais[27]. Le mot du jour est désormais traduit en langue des signes sur Wallis et Futuna la 1ère. Ainsi, le français reste quasiment absent du paysage linguistique durant toute la première moitié du XXe siècle. Au XVe et XVIe siècles, des envahisseurs tongiens s'établissent à 'Uvea. Cela représente un tournant fondamental dans l'histoire de ces îles : la mission catholique perd une partie de son pouvoir, tandis que l'administration française est considérablement renforcée. Burrows, Edwin. Suite à cette rencontre, les langues polynésiennes locales (dont le futunien) ont emprunté le mot pusa « boîte » issu du hollandais[Note 5] bus ou bos[26]. Ces « écumeurs de plage » ou beachcombers parlent anglais ; ils sont intégrés aux populations locales[28]. Ces termes sont aujourd'hui complètement intégrés au lexique du wallisien et du futunien. Cependant, les contacts linguistiques étaient beaucoup plus fréquents avec Tonga et Samoa en raison des vents favorables[8]. De plus, les bateaux américains recrutent souvent des wallisiens à leur bord et certains chefs, notamment du sud de l'île (Mu'a), maîtrisent suffisamment l'anglais pour être les interlocuteurs privilégiés des capitaines étrangers[27]. La langue officielle est le français mais le wallisien est quotidiennement utilisé par la population. Wallis-et-Futuna. GDP: purchasing power parity - $28.7 million (1995 est.) La langue wallisienne se transforme alors en profondeur, intégrant de nombreux éléments du tongien[8]. Ces liens commerciaux se sont rompus en 1937 lorsqu'un parasite (oryctes rhinoceros) a ravagé les plantations de coprah à Wallis. Wallis and Futuna elect one senator to the French Senate and one deputy to the French National Assembly. Merci d'envoyer une comptine ou une chanson traditionnelle de votre pays. Ces termes sont aujourd'hui complètement intégrés au lexique du wallisien et du futunien. Wallis et Futuna étaient les dernières îles françaises du pacifique à créer leur académie. Dès le départ, la connaissance des langues vernaculaires a donc été central dans la démarche des missionnaires. only $ 480 /year. Auteurs de l'article « Langues à Wallis-et-Futuna » : L'arrivée des langues européennes dans la région, L'anglais, première langue de contact avec l'extérieur (XIX, Introduction du latin d'église avec les missionnaires, Depuis 1961: l'imposition du français et l'apparition du bilinguisme, L'anglais, première langue de contact avec l'extérieur (, « la clef [du] succès [du Père Bataillon] était la maitrise parfaite de la langue wallisienne », « Contrairement à certaines régions de France, nos langues ne sont pas encore en danger mais nous restons vigilants », Langue aujourd'hui disparue, supplantée par le tongien, Langue aujourd'hui en voie de disparition, Le niuafo'ou et le wallisien sont très similaires, à tel point que les Niuans considèrent leur langue et le wallisien comme « la même chose » (, Quasiment terminé en 1840, le dictionnaire ne fut pourtant achevé par le père Bataillon qu'en 1871, et publié en 1932 par le père O'Reilly, anthropologue. La question des langues à Wallis et Futuna a été éminemment politique. J.-C.par des populations lapita, parlant des langues austronésiennes. Wallis et Futuna : le mot du jour désormais en langue des signes - Wallis-e. Mais l'école ferme quelques mois plus tard faute d'élèves[42]. D'après Karl Rensch, l'usage de ce Pidgin English a perduré jusque dans les années 1930 : la plupart du commerce wallisien se faisait en effet avec Fidji et d'autres îles anglophones alentour. Les missionnaires maristes ont réussi à convertir les populations locales en grande partie grâce à leur maîtrise des langues vernaculaires et ont été les premiers à les codifier. Par contre, Futuna n'est pas investie par les Américains[31] même si des emprunts à l'anglais datent de cette période[32]. Pendant une brève période, des maristes sont envoyés par Mgr Olier pour enseigner le français (jusqu'en 1911). Elle travaille en partenariat avec l'Académie des langues kanak, étant donné le nombre important de Wallisiens et Futuniens en Nouvelle-Calédonie[47]. À partir du XIXe siècle commencent les premiers contacts avec l'anglais, puis avec le latin d'église apporté par les missionnaires catholiques. le niuatoputapu à Niuatoputapu. En raison des nombreux voyages interinsulaires entre les archipels des Tonga, des Samoa, de Wallis et de Futuna, de nombreux mots ont été échangés entre ces langues polynésiennes[8]. Claire Moyse-Faurie note ainsi que « le futunien apparaît comme la langue polynésienne la plus conservatrice, ayant gardé intactes toutes les consonnes du proto-polynésien nucléaire »[11]. Dans cette zone s'est développé l'ancêtre des langues polynésiennes, le proto-polynésien . Wallis and Futuna imports food - particularly sugar, rice, and beef - fuel, clothing, machinery, and transport equipment, but its exports are negligible, consisting of copra and handicrafts. Ex : "Nouvelles-Hébrides" (collectivité d'outre-mer française) Wallis and Futuna Islands, Wallis and Futuna proper npl: Wallis et Futuna est une collectivité d'outre-mer française située dans l'hémisphère sud, son chef-lieu est Mata-Utu. Ce contact reste toutefois anecdotique par rapport à l'histoire linguistique de Wallis-et-Futuna. Ainsi, le français reste quasiment absent du paysage linguistique durant toute la première moitié du XXe siècle. La langue wallisienne se transforme alors en profondeur, intégrant de nombreux éléments du tongien[8]. La première école publique est ouverte en 1933 à Mata-Utu par le résident Brochard après d'âpres négociations. (, États généraux du multilinguisme dans les outre-mer, Wallisiens et Futuniens en Nouvelle-Calédonie, Académie des langues wallisienne et futunienne, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Langues_à_Wallis-et-Futuna&oldid=178440258, Article contenant un appel à traduction en anglais, Portail:Langues/Articles liés directement, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence. En 1961, Wallis et Futuna deviennent un territoire d'outre-mer. Dès leur arrivée, les missionnaires prennent en charge l'enseignement. Ce n'est qu'avec la création du territoire d'outre-mer en 1961 que le français arrive dans l'archipel, en particulier à travers le système d'éducation uniquement dispensé en français[2]. Ces baleiniers (provenant notamment de Nouvelle-Angleterre) s'arrêtent à Wallis (moins à Futuna, plus difficile d'accès). De nombreux emprunts au latin intègrent les langues locales, en particulier dans le domaine religieux (ʻēkelesia « église », katiko « cantique », temonio « démon ») ainsi que celui du temps[32] : le calendrier grégorien remplace le calendrier traditionnel futunien[40] et les missionnaires inventent des nouveaux noms pour les jours de la semaine, en les numérotant à partir du dimanche[11] (à l'instar du portugais).