Le film finit l'année 1973 avec 4 546 689 entrées, le positionnant en tête du box-office annuel[53] et faisant mieux que La Folie des grandeurs et ses 1 521 709 entrées au box-office annuel de 1971[54], bien que la comparaison est à relativiser vu que La Folie des Grandeurs est sorti début décembre 1971. »). Ces avis défavorables repoussent les spectateurs, affaiblissant alors la fréquentation de la comédie musicale[67],[66]. Contre toute attente, « Monsieur » trouve rapidement ses marques et se révèle même « très doué », entraînant le malheureux Rabbi Seligman dans la danse[E 6]. Les Aventures de Rabbi Jacob était le premier gros film pour lequel je signais et beaucoup de choses dans ma vie et ma carrière dépendaient de cet examen de passage devant Louis de Funès — la seule fois où j'ai eu à convaincre l'acteur principal d'un film et pas seulement le réalisateur. Pour la comédie musicale adaptée du film, voir. Il y a New York, une rencontre entre les religions. En effet, le film touche un sujet très sensible à l'époque puisque les relations entre arabes et juifs sont très tendues, notamment à cause de la rivalité existant entre Israël et les pays arabes du Moyen-Orient depuis les débuts du conflit israélo-palestinien. Il contient des tonalités klezmers, à peine ébauchées dans le générique d’ouverture (Le grand Rabbi) car elles se mélangent avec les autres sonorités du melting-pot new-yorkais, pour s’affirmer ensuite dans Le Rabbi déchaîné et dominer l’atmosphère dans les scènes de la rue des Rosiers qui culminent avec les Danses hassidiques (fidèle au titre, la pièce commence avec une authentique pièce du répertoire klezmer, Sha Shtil, qui se fond dans le thème du compositeur, mais n'apparaît pas dans le film). Distraits par un appel de Pivert qui croit téléphoner à la police, Farès et ses sbires laissent Slimane sous surveillance légère. Pour l'instant on travaille, on essaie de voir si on arrive à quelque chose de bien », « Ça serait idiot. Au reste, le comédien, pieux catholique et positionné politiquement à droite, n’est pas sans partager les idées de celui qu’il incarne, déclarant de ce film qu’il lui a « décrassé l’âme » de nombreux préjugés (en revanche, ses collègues de tournage soulignent tout l’écart entre l’ignominie du personnage et la gentillesse de l’interprète). Mais le réalisateur ne l'appelle pas[30]. Données Personnelles | Le réalisateur, son directeur de la photographie Henri Decaë, sa scripte Colette Crochot et Marc Maurette quittent New York le 13 août, à 20 h 30. Salomon et Pivert remorquent le bateau surmonté de la voiture, avec de l'eau jusqu'au torse, sous la pluie[19]. Les services AlloCiné | Je l'ai prévenu et il va t'appeler »[30]. Gérard Melki. Les Aventures de Rabbi Jacob sort en salles le 18 octobre 1973, à l'approche des vacances scolaires, et bénéficie d'une forte promotion[45]. In this riot of frantic disguises and mistaken identities, Victor Pivert, a blustering, bigoted French factory owner, finds himself taken hostage by Slimane, an Arab rebel leader. L'élévation de ce taxi factice requiert l'utilisation d'un trépied, qui roule sur la route ; celui-ci est habilement caché derrière l'un des figurants les plus costauds[25]. Là, le cinéaste lui présente ce qu'il veut pour la scène de la danse, et explique que la musique du Grand Blond, avec sa flûte de Pan, ne correspond pas à ses attentes : « Ce n'est pas du tout ce que je recherche pour mon film. Il la soumet rapidement à son acteur fétiche[5], et à Danièle Thompson, sa fille et co-scénariste, qui l'incite à travailler cette idée de film[3] : « Tout est parti de cette idée simple de sortir un personnage de cette communauté, de raconter ces gens au mode de vie très ascétique qui font la fête, boivent et dansent le jour de shabbat[4] ». Les arabes le prendront mal, les juifs encore plus. Ici en revanche, le dissident du pays « arabe » et le chef de la police secrète de ce pays, sont joués par Claude Giraud et Renzo Montagnani qui ne sont pas arabes (Giraud est français et Montagnani est italien) ; si trois hommes de main sont issus du Maghreb, Gérard Darmon (qui joue ici l’un de ses premiers rôles) est juif tandis que Henri Guybet, qui campe Salomon, ne l'est pas ; interrogée sur ces disparités, Danièle Thompson répond que c’est le principe même de l’anti-racisme qui sous-tend le film. Recevant un appel de sa femme Germaine, dentiste de son état, jalouse de nature et furieuse du retard de son mari, Victor Pivert tente de détourner la conversation en faisant part à la dame, sur le ton de la confidence, de la judéité de leur chauffeur. En plus, l'un de mes pieds était coincé. Nous étions dans la région de Toulouse, dans une retenue d'eau de 90 m de profondeur. Lui-même est invité par la famille Schmoll à la fête qui suit la Bar mitzva et bien qu’il ne soit pas juif, « on le garde quand même ! Selon la fille de Gérard Oury, « Rabbi Jacqueline, c'est une suite sans en être une, c'est un énorme saut dans le temps, ça se passe aujourd'hui, quarante ans plus tard[74] ». Ils m'ont seulement demandé quand je pouvais venir signer mon contrat. Juif typique de ce milieu, il s'exprime avec un fort accent yiddish quelle que soit la langue dans laquelle il parle. Après, vous vous embêtez avec des avocats mais votre musique n'est pas dans le film. Recrutement | : Le tournage est ainsi bouclé ; l'image et le son sont enfin remis « en bonnes mains, celles d'Albert Jurgenson » pour que le montage commence[24]. Finalement, Les Aventures de Rabbi Jacob a été vu par 7 295 727 entrées en fin d'exploitation, dont plus de 2 millions d'entrées rien qu'à Paris[45], ce qui lui vaut de se placer en tête du box-office français des films sortis en 1973. Moi non plus. Son entourage précise ensuite qu'elle était psychologiquement fragile[35],[36],[38]. Cependant, Farès et ses sbires ressurgissent et Pivert ne doit son salut qu’à Slimane. Ou le moins mal, selon que l'on apprécie ou pas ma forme de cinéma », « une vieille dame juive de 70 ans, à l'accent yiddish, pittoresque et charmante, qui régente avec autorité sa famille et son petit monde », « tu veux qué jé té donne une lèçon dé lé bon fronçais ? Lui aussi a reconnu la chambre, entendu la voix d'André. A; Affiches et posters (8 895); Alcools (6 760); Appareils photos et caméras (5 625); Appareils radio / audio (1 006); Autocollants (20 942); Aviation (11 481); B Entre temps, leur partenaire Bourvil est mort, en 1970. Les Aventures de Rabbi Jacob (euskaraz Jakue Errabinoaren Abenturak) 1973ko Gérard Oury frantziar zinema zuzendariak zuzendutako film komikoa da. ». Alors que ses précédents films post-Mai 68 — tels que L'Homme orchestre (1970), Sur un arbre perché et La Folie des grandeurs (1971) — touchaient déjà à des sujets politiques contemporains, l'acteur poursuit sa tentative de changement d'image en abordant le thème du racisme et l'antisémitisme[14]. ». Ce « miracle » n’est pas le seul du trajet : Rabbi Jacob, qui se trouvait à l’extrême-gauche de la banquette arrière pour saluer sa femme par la vitre, se retrouve un plan plus loin au milieu de la banquette avec Samuel à sa gauche. En 1970, Jérôme Seydoux, héritier de la société Schlumberger, fut chargé de mettre de l'ordre dans les comptes de la filiale Gaumont, et acquit alors le pouvoir et la stature d'un vice-président[7]. Au général de plus en plus excédé, Pivert explique que ses amis les Schmoll l’ayant invité à la synagogue, il les a invités à l’église. En 1964, il apparaît dans Le Monocle rit jaune de Georges Lautner, où il tient le rôle d’un « honorable correspondant » juif qui chante J’irai revoir ma Normandie, performance que renouvelle Rabbi Jacob dans le taxi qui l’emmène de Brooklyn à l’aéroport. Ceux-ci ont capturé peu avant les vrais Rabbi Jacob et Samuel devant l’Étoile de Kiev, les ayant évidemment pris pour Pivert et Slimane. La une du Libération le surlendemain se fait sur « la pirate du désespoir : une proie facile pour des tueurs assermentés »[35]. Alors qu'à chaque instant le, « c'est en France, en français, que je sais m'exprimer le mieux. Les Aventures de Rabbi Jacob. Séquestrée par Farès dans son propre cabinet et sous la menace d’une fraiseuse, elle est contrainte de passer l’appareil au « commissaire » qui n’a aucun mal à obtenir d’un Pivert décidément bien naïf les informations dont il a besoin. Le folli avventure di Rabbi Jacob 1973. Morphologiquement, j'ai changé ou alors avec un Salomon vieux mais ça ne pourrait être qu'une petite entrevue dans le film et ça n'a pas beaucoup d'intérêt »[81]. Dès décembre 1971, une semaine après la sortie de La Folie des grandeurs, Oury et de Funès commencent déjà à aborder ce qui pourrait être leur prochaine collaboration[6]. du 05-04-2020 14:10:24 sur les forums de jeuxvideo.com Le chauffeur fraîchement congédié reconnaît cependant bien vite son ancien patron qui se hâte de lui proposer une réintégration à son poste avec augmentation du salaire. De Funès ne dit rien. Un entartage et une vérification d’identité plus tard, il s’apercevra de sa méprise. Tandis qu’il mime l’explosion à grands gestes, le téléphone automobile sonne pour annoncer à Slimane, Deus ex machina, que sa révolution ayant réussi à 13 heures GMT, il est désormais président de son pays et que la France — fort intéressée par le pétrole que ce pays peut fournir ainsi que par les Concorde et les Alouette qu’elle peut lui refiler — est toute disposée à lui plaire. Il était par ailleurs très mal vu en ces années-là à la Gaumont depuis l'échec de la superproduction Boulevard du rhum, qui avait coûté très cher à la compagnie[7]. Micheline Kahn wiki ionformation include family relationships: spouse or partner (wife or husband); siblings; childen/kids; parents life. La police interrompt donc le tournage et reconduit l'équipe dans une portion du périphérique alors en travaux, pour ne plus entraver la circulation[22],[25]. Durant quelques jours à partir du 8 juillet 1973, le tournage se déplace à Merry-sur-Yonne pour une scène difficile dans un étang[19]. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Un contrat, c'est comme un mariage : vous avez un papier mais l'autre peut demander le divorce. Se connecter Créer un compte Mes films Mes series Mes collections Mes critiques Pivert et Slimane se sont lancés à corps perdu dans une course à travers Paris[E 10] pour arriver au mariage d’Antoinette qui, elle, est arrivée plus tôt avec sa mère à la rue des Rosiers. ♦ Synopsis : L'industriel Victor Pivert, catholique et français « comme tout le monde », irascible et un brin raciste, se prépare à marier sa fille Antoinette au fils d'un général. Louis de Funès et Gérard Oury le convainquent de cultiver ce rôle qui le fait effectivement connaître. Le séditieux entend regagner son pays avant le soir avec son otage, assuré d'en devenir le Premier Ministre. MC Solaar interprète la chanson Le Rabbi muffin, adaptée de la musique du film et composée par Vladimir Cosma : éditée sous forme de single pour la promotion du spectacle[62], la chanson remporte un grand succès sur Internet et dans les charts, se classant notamment en 1re place du hit-parade belge durant quatre semaines[63]. Les aventures de Rabbi Jacob (1973) Micheline Kahn as Hannah. Sa mère, ma grand-mère, était juive. Mais, à cause de la vase, les plongeurs ne retrouvaient plus le véhicule. Les textes des chansons sont l'œuvre du rappeur MC Solaar, de Maxime Le Forestier et du groupe Les Fatals Picards, de Yves Dessca, de Vline Buggy et de Jean-Marie Leau[61]. La rue des Rosiers, cœur du vieux quartier juif du Marais à Paris (le Pletzl), où ont lieu plusieurs scènes du film (notamment la danse hassidique), a été reconstituée dans la rue Jean-Jaurès à Saint-Denis[17]. La firme entra dans une période de restructuration pendant deux ans et mit une pause dans ses productions, Seydoux imposant aussi son veto à certains projets[7]. Il contacte Danièle Thompson, qui parle du projet à son père Gérard Oury, qui donne son accord verbal (peu de temps avant sa mort en juillet 2006), permettant ainsi au projet d'être lancé[60]. Cependant, Danièle Thompson avoue en 2019 que Poiré était sceptique devant le sujet et peu enthousiasmé, ce qu'Oury a préféré omettre dans ses mémoires[9]. Moi, raciste ?! Cette scène hautement complexe dont le tournage prend trois semaines (à raison de huite heurs par jour), contient pour cette raison une série d’erreurs et faux-raccords : comme elle doit être tournée plusieurs fois, le plan retenu montre Louis de Funès descendant l’échelle déjà recouverte de la supposée gomme liquide. Des Juifs à longues barbes et papillotes, habillés de longs caftans et de grands chapeaux noirs, déambulent dans les rues en tenant des discussions animées tandis que des enfants, à la tête encadrée des mêmes papillotes et portant de grandes kippot, jouent au baseball à même le trottoir avec les bornes d’incendie. Après plusieurs mois, il trouve finalement un producteur en la personne de Bertrand Javal et sa société de production Films Pomereu[11], qui était notamment producteur délégué du film Le Petit Baigneur[3]. Gérard Oury, même s'il n'est pas content de l'équipe technique américaine qui d'après lui « ne brille guère par son efficacité », est satisfait des images tournées à New York : « Je ramène néanmoins de bons éléments : rues colorées, vivantes, insolites ; jets d'eau que les enfants font jaillir vers le ciel en dévissant les bouches à incendie. La mise en scène est confiée à l'acteur et humoriste Patrick Timsit, fan du film[60],[61], qui le revoit « une bonne trentaine de fois » pour s'en imprégner[58] et fait concevoir huit tableaux scéniques reprenant les scènes principales du film, comme celles de la rue des Rosiers ou celles dans l'usine de chewing-gum[60]. Lorsqu’il sort de la Citroën, Slimane réapparaît avec ses vêtements d'origine. Suzy Delair Germaine Pivert. Lors de la chute des hommes de Farès, l’un des acteurs touche du pied la caméra qui devient visible. Pendant ce temps, le véritable rabbin et Samuel, étonnés de ne rencontrer personne, sont appréhendés par le commissaire Andréani qui est informé du subterfuge de Pivert. In this riot of frantic disguises and mistaken identities, Victor Pivert, a blustering, bigoted French factory owner, finds himself taken hostage by Slimane, an Arab rebel leader. », « Je ramène néanmoins de bons éléments : rues colorées, vivantes, insolites ; jets d'eau que les enfants font jaillir vers le ciel en dévissant les, « Gérard Oury est en train de tourner un film, avec de Funès. C'est lors du tournage de La Folie des grandeurs en 1971 que l'idée d'un film sur cette communauté lui vient[3]. Mais je n'ai eu la réponse qu'une semaine plus tard, par la production. Or si Pivert s’est débarrassé de ses propres vêtements lorsqu’il s’est déguisé en rabbin, il est peu probable que Slimane ait conservé les siens jusqu'à la fin du film. Pendant ce temps, la cérémonie juive avance bon train : hymne Yigdal repris antiphoniquement par l’assemblée des orants qui se balancent d’avant en arrière, affublés de leurs plus beaux habits et de leurs châles de prière (« Rabbi Jacob » a lui-même revêtu pour l’occasion son beau shtreïmel, et passerait pour un rabbin des plus convenables s’il omettait de se signer devant l’almemor), bénédiction du jeune bar mitzva par son « oncle Jacob » et Rabbi Seligman (un catholique et un musulman bénissent donc non sans émotion et le plus sérieusement du monde un jeune Juif innocent ; les puristes feront néanmoins remarquer que « je te bénis, David » n’est pas la bénédiction la plus appropriée à la circonstance), kaddish de l’officiant, lecture de la Torah par David, Mazal tov de son père repris par l’assistance, c’est avant même qu’il ne l’ait réalisé au tour de Rabbi Jacob[E 8]. » écrit Oury dans son autobiographie Mémoires d'éléphants[19]. Il en est de même pour celui qui prête vie au double de Pivert, héros nominal du film : comme Rabbi Jacob, Marcel Dalio naît à Paris, dans la rue des Rosiers, sous le nom d’Israël Moshe Blauschild. Un compositeur alors moins connu, Vladimir Cosma, ancien assistant de Michel Legrand, qui avait principalement travaillé sur des films d'Yves Robert, est un jour prévenu par un ami commun avec Oury, François Reichenbach : « Gérard Oury est en train de tourner un film, avec de Funès. Le tournage du film, qui compte plus de deux mille plans, débute en mars 1973 en France et se conclut à New York en août. L'actrice fait partie comme Henry Guybet du cercle du Café de la Gare, mais son rôle a moins de relief et c’est Bertrand Blier qui la révèle un an plus tard dans Les Valseuses.
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